Appel à l'opinion publique marocaine et d'ailleurs

Publié le par club-education.over-blog.com

Appel à l'opinion publique marocaine et d'ailleurs

   A SOUTENIR ET A DIFFUSER svp/

Par ce communiqué, nous nous adressons à l’opinion publique et à tous ceux qui ont vus nos travaux audiovisuels et qui ont constaté que nous traitons des sujets qui sont proches des préoccupations du peuple marocain.

Depuis deux ans, nous sommes frappés par une interdiction de travailler à la télévision marocaine (SNRT et 2M).

Le 1er décembre 2010, nous avons lancé sur internet une lettre ouverte à Fayçal Laraïchi (Président Directeur Général de la SNRT et 2M) lui demandant explicitement d’appliquer la loi et les cahiers des charges, objet de sa nomination par Dahir à ce poste. Nous exigions de même que Laraïchi arrêter de privilégier sa famille et son entourage lors de l’attribution des budgets de la production audiovisuelle marocaine.

Plusieurs comités de soutien se sont alors formés et la presse marocaine (El Hayat, Al Ittihad Al Ichtiraki et Al Hadath Al Maghribya) a largement repris nos propos et créant ainsi une émulation chez les marocains du pays et dans la diaspora marocaine : USA (Virginie, Massachusetts, Floride, New York, Pennsylvanie, Minnesota, New Jersey, Illinois, Californie), Canada, France, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, Allemagne, Suède, Royaume-Uni, Autriche, Roumanie, Bahreïn, Qatar, Turquie, Arabie saoudite, Japon, Afrique du sud.

Deux jours après cette couverture médiatique, 2M a arrêté la diffusion d’un feuilleton en cours pour rediffuser à sa place « Wouja’e Trabe » tentant ainsi de faire croire que nous n’étions pas interdit à la télévision marocaine (sic).

Nous avons donc décidé de déposer officiellement cette lettre ouverte au Parlement Marocain après une marche à pied de Casablanca à Rabat. Nous devions partir le 17 décembre 2010, mais le 16 décembre, nous avons été contactés par un responsable de la SNRT, Khalloqi, qui nous supplia alors d’annuler la marche sans aucune contrepartie. Face à notre refus d’arrêter notre action, Idrissi, Directeur du cabinet de Laraïchi, s’est déplacé de Rabat à Casablanca pour venir négocier dans notre propre maison l’arrêt de la marche et il cita les propos de Laraïchi à notre sujet : « Il n’y a aucune interdiction qui frappe Chafik Shimi . Au contraire, il est impossible d’interdire ses travaux alors qu’ils enregistrent les taux d’audience les plus élevés au Maroc, même quand ils sont rediffusés. »

Durant notre discussion avec Idrissi, ce dernier contacta Rabat pour que la SNRT nous confirme sa volonté de nous recevoir par écrit. Chose faite, un fax de la SNRT est arrivé dans l’heure chez notre producteur exécutif. Nous obtenions ainsi un premier rendez-vous avec leur service dans le but de négocier la réalisation du nouveau feuilleton « Chouk Essedra » qui retrace la lutte du peuple marocain pour son indépendance de 1933 à 1956 et dont le scénario a été déposé aux deux chaines (SNRT et 2M) depuis plus d’un an.

Comme nous ne cherchions pas la confrontation, mais voulions uniquement exercer notre métier, nous avons suspendu notre marche vers le Parlement et avons cru au sérieux du rendez-vous qu’Idrissi, document à l’appui, nous avait fixé pour le mardi 21 décembre 2010.

Le jour dit, nous sommes arrivés à la réunion. Après une discussion fondée sur la mauvaise fois de Khalloqi et de son entourage, nous avons compris que les services de la SNRT n’avaient pas lu notre travail. Khalloqi nous a alors supplié de lui laisser 2 semaines pour lire le scénario de « Chouk Essedra » afin de l’accepter officiellement et pour laisser croire aux autres artistes que la SNRT n’a pas cédé sous la pression de nos comités de soutien.

De bonne fois, nous lui avons gracieusement concédé un délai de 3 semaines. Une seconde réunion était donc fixé 21 jours après ce rendez-vous, avec pour objet la discution des modalités de production du feuilleton.

Ironie du sort, la date butoir de lecture du scénario tombait le 11 janvier 2011 (jour de commémoration du manifeste de l’indépendance du Maroc).

N’ayant alors aucune nouvelle de la SNART, le 12 janvier, nous avons contacté Khalloqi qui nous a demandé de le rappeler deux jours plus tard pour nous fixer un rendez-vous.

Le vendredi 14 janvier, nous avons rappelé Khalloqi plusieurs fois, sans réponse...

Le lundi 17 janvier, nous avons passé notre journée à appeler Khalloqi qui ne répondait toujours pas et nous avons contacté Idrissi qui nous répondit qu’il allait contacter Khalloki lui-même et nous rappeler le jour même.

Depuis cette dernière communication, aucune nouvelle des services de la SNRT et chaque fois que nous rappelons Messieurs Khalloqi ou Idrissi, on nous raccroche au nez.

Jeudi 20 janvier 2011, nous nous sommes déplacés à Rabat, et la SNRT a refusé de nous recevoir.

A la lecture de ces faits, nous appelons toutes les forces vives de la nation (Partis Politiques, Syndicats, Associations des droits de l’hommes, société civile et gens du peuple), à exiger une programmation audiovisuelle citoyenne et à soutenir toute forme de lutte pour lever l’interdiction qui frappe nos travaux.

Chafik Shimi

 

VIA : clubeducation.moontada.net

http://www.clubscolaire.com

Brahim AGHZAF

club-education@live.fr 

 

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